Chère Pénéloop,
Je vous imagine vêtue
d'une robe romantique année 1930.
Un tissu léger, résillé,
translucide, presque transparent.
Je vous imagine sensuelle,
un rien aguicheuse.
Vous affichez en même temps
cet air ingénu
qui vous sied si bien
et désarçonne vos prétendants.
Vous avez passé un turban étroit et plissé
orné d'une courte plume bleu roi, mordorée.
Vos chaussures, quoique très féminines,
sont confortables en diable.
Vous ne serez pas de celles qui
depuis le milieu jusqu'à la fin de la soirée
seront tendues et malheureuses
pour un idiot mal de pieds.
Comme si les maris se trouvaient
dans la hauteur des talons !
Mais je m'égare...
Que dis-je ?
J'en oublie le motif de la fête.
Vous fûtes irrésistible...
Votre esprit alerte et léger
n'a cessé de régaler
vos fervents admirateurs.
Cependant que la salle était emplie
bien plus qu'à moitié
de Damoiselles et surtout de leurs mères !
Mais ce n'est point le nombre
qui fait la valeur des tourtereaux
et il me semble que peut-être
quelque chose se noua
avec un charmant prince
qui ressemblait en tout point
à celui dont vous rêviez.
Je n'osai m'approcher
de peur de vous importuner.
Vous étiez si beaux l'un et l'autre
devant cette scène trépidante.
Moi qui n'aime pas vraiment la musique,
j'ai goûté ce moment de liesse
et l'enthousiasme délirant
qui vous secouait pareillement.
Sur la pointe des pieds nus
( j'avais des chaussures à talon aiguille.
Je suis vieille et je n'ai toujours pas de mari )
je me suis envolée à l'entracte,
pour aller soigner mes pieds
dans un bain de saltrates rodell !
Je vous souhaite une très douce nuit.
Je vous embrasse.
Marie
de l'Oeil qui court
2 décembre 2010
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